vendredi 27 février 2009

Alice et la Reine de Coeur dans ma cuisine... ou comment ma cuisine est devenue le Pays des Merveilles !


... "C'est là un petit coin du magnifique jardin dont je vous ai parlé. Vous voyez qu'Alice s'est finalement arrangée pour devenir toute petite, de sorte qu'elle a pu passer par la petite porte. J'imagine qu'elle devait être à peu près de la taille d'une souris, quand une souris se dresse sur ses pattes de derrière : aussi voyez-vous bien sûr un très petit rosier, et ces jardiniers sont de très petits jardiniers".

"Quels drôles de petits hommes ! Mais est-ce bien des hommes d'après vous ? J'ai l'impression qu'il s'agit de cartes vivantes, avec juste une tête, des bras, des jambes, pour qu'elles aient l'air d'être de petits hommes. Et que font-ils avec cette peinture rouge, je me le demande ? Eh bien, voyez-vous, ils viennent de dire à Alice que la Reine de Coeur voulait avoir un rosier rouge précisément dans ce coin, et voilà que ces pauvres petits jardiniers ont commis une grosse faute en plantant à cet endroit un rosier blanc : ils ont très peur maintenant, car la Reine va sûrement être furieuse et donner l'ordre qu'on leur tranche, à tous, la tête ! "

"Cette Reine était d'une férocité épouvantable, et elle agissait toujours de la même façon quand elle était en colère contre les gens. « Qu'on leur tranche la tête ! » Les têtes n'étaient pas vraiment tranchées, savez-vous, car personne n'obéissait à la Reine, mais c'était ce qu'elle disait toujours..."


Si la reine de coeur du Pays des Merveilles est tellement cruelle avec ses cartes, c'est certainement parce qu'elles ont très bon goût et que la Reine est probablement très gourmande. En ce qui me concerne, impossible de me contenter de menaces en l'air : je les croque moi-même !

Ingrédients pour une quinzaine de cartes :
- 250 g. de pâte brisée
- 50 g. de confiture d'abricot

Pour la décoration (glace royale) :
- 1 blanc d'oeuf (les proportions sont calculées à partir d'un oeuf de 50 g.)
- 150 g. de sucre glace
- quelques gouttes de jus de citron
- coeurs en sucre


Préchauffer le four à 225° C.

Etaler la pâte brisée. Découper des rectangles avec une roulette à motif cannelé.

Poser une petite cuillère à café de confiture d'abricot sur un rectangle. Passer un peu d'eau à l'aide d'un pinceau sur les bords du rectangle autour de la confiture. Faire de même avec un rectangle sans confiture. Coller ce rectangle sur le premier. Recommencer l'opération jusqu'à épuisement des rectangles de pâte brisée.

Déposer les "raviolis" sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Enfourner et cuire pendant 10 minutes.

A la sortie du four, badigeonner les "raviolis" de confiture d'abricot. Laisser refroidir.

Monter le blanc d'oeuf en neige avec quelques gouttes de jus de citron (une demi cuillère à café). Quand le blanc commence à blanchir, ajouter peu à peu le sucre glace tout en continuant de fouetter. Recouvrir le dessus des rectangles avec ce glaçage (utiliser le dos d'une petite cuillère). Décorer de coeurs en sucre avant que le glaçage n'ait séché.

mardi 24 février 2009

Panna cotta à la rose et tuiles aux amandes



Mais d'où viennent toutes ces miettes ? Je profite de deux recettes toutes simples pour glisser quelques mots un peu plus personnels... Je suis maman d'un petit bout de quelques mois, une femme active souvent débordée et une gourmande invétérée. Quid de ce blog me direz-vous ? N'est-elle pas assez occupée pour squatter la blogosphère culinaire ? Pas faux...


Ce blog, c'est un peu le journal intime d'une petite fille devenue grande et qui aime très très beaucoup les gâteaux ;-) Confessions d'une sweetaholic ! Ce n'est pas très original (désolée), mais moi aussi je suis passionnée de desserts... Comme tant d'autres ! Enfin, il y a ceux qui les font et ceux qui les mangent ! Je fais surtout partie de la première catégorie (mais pas toujours...).


Il existe des centaines de blogs consacrés aux desserts tenus par des passionné(e)s. Et je les adore tous ! Chaque jour m'apporte son lot de découvertes, c'est merveilleux ! Les recettes, les photographies, les décorations... certain(e)s ont tellement de talent(s) (laissez-en un peu aux autres eh ;-)) ! Alors pourquoi mon blog ? Mmmh c'est comme la pincée de sel dans les blancs d'oeufs, cette fameuse pincée qui change tout : chacune appréhende la gourmandise à sa façon et partage son vécu. Il n'y a pas 2 desserts identiques ! Alors ça laisse un peu de place à ma version.

Ce blog est aussi une vitrine pour mettre l'eau à la bouche de ceux que je ne vois pas et pour qui il est difficile d'avoir une part du gâteau quand on est à plusieurs kilomètres du lieu du "cream" (;-) quoi, il est marrant mon jeu de mots !). La maternité et le boulot n'ont rien changé à l'affaire : je fais toujours autant de gâteaux qu'il y a quelques années, ils sont toujours aussi bons (bientôt le temps des fleurs) et j'espère bien transmettre le virus à ma fille (quand elle aura plus de dents, là c'est prématuré ;-)).


En résumé, ce modeste blog me fait juste plaisir. C'est comme passer le doigt sur de la crème chantilly. Cela ne sert à rien, mais qu'est-ce que c'est bon !


Diantre, j'en oublierais presque ma panna cotta ! La délicieuse Loukoum a posté hier un délicieux billet portant recette d'une panna cotta pas beleu beleu pour un sou, une panna cotta crémeuse. Sa version me tente beaucoup. Or week end, j'avais déjà réalisé une panna cotta, relativement classique, moitié lait, moitié crème, sans pourtant être complètement gélifiante. Du coup, j'hésitais un peu à publier ma recette, tous ces billets sur la panna cotta, ça fait beaucoup ! En même temps, cela relève aussi du hasard ou peut-être du temps. La dame de la météo a peut-être annoncé des nuages de panna cotta sur l'Est...

Panna cotta à la rose

Ingrédients :
- 25 cl de lait
- 25 cl de crème
- 50 g. de sucre
- 1 g. d'agar agar
- quelques gouttes d'eau de rose

Mélanger la crème, le lait, le sucre et l'eau de rose dans une casserole. Faire bouillir. Ajouter l'agar agar sur le mélange frémissant. Fouetter pendant 30 secondes et retirer du feu. Verser le liquide dans des petits pots en verre ou des moules en silicone. Mettre au réfrigérateur pendant 12 heures.


Pour que la panna cotta ne s'ennuie pas toute seule dans son coin, j'ai convié toute une famille de tuiles aux amandes. Ah l'alliance du mou et du dur, du lait et du gâteau sec... La panna cotta peut se suffire à elle-même ou être mise en valeur par un coulis bien coloré. C'est efficace et très agréable à l'oeil. En ce qui me concerne, ce dessert restera toujours associé à notre escapade italienne et à cette halte d'un soir dans ce qui ressemblait à un boui-boui où il apparaissait hautement improbable de bien se restaurer, pas très loin de Venise. Après avoir baragouiné quelques bribes d'italien, nous nous sommes retrouvés face à de bons petits plats locaux, délicieux. Dont une panna cotta inoubliable. D'un blanc immaculé... (souvenir, souvenir)


Tuiles aux amandes

Ingrédients pour 25 tuiles (c'est une grande famille) :
- 125 g. d'amandes effilées
- 125 g. de sucre semoule
- 2 c. à s. d'extrait de vanille
- 2 blancs d'oeufs
- 25 g. de sucre
- 20 g. de farine

Mélanger les amandes, le sucre, la vanille, les blancs d'oeufs, le beurre fondu et la farine.

Préchauffer le four à 150° C. Poser des c. à c. de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (non beurré). Bien espacer les tas. Aplatir les cuillerées de pâte avec le dos de la petite cuillère.

Enfourner 18 minutes. Laisser refroidir à la sortir du four. Lorsqu'elles sont cuites, les tuiles sont encore un peu molles et peuvent être moulées sur le cul d'une bouteille de vin ou sur un rouleau à pâtisserie.

lundi 23 février 2009

Mousse de chocolat ou mousse 100 % chocolat sans oeuf, sans beurre, sans crème, sans sucre, sans lecithine de soja, sans gélatine...



?!? Quoi ?!? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Une mousse au chocolat sans oeuf, sans beurre, sans crème, sans sucre... ça n'existe pas ! N'importe quoi l'autre... pfff ! Doit bien y avoir un p'tit blanc d'oeuf quelque part ! Eh bien non. Toc. Mesdames, mesdemoiselles (et messieurs), le chocolat peut se déguster sous forme de mousse sans s'adjoindre les services d'agents lipidiques de tous poils. Vous êtes sceptiques... Elles ne sont pas belles mes photos (enfin, celles de mon homme) ? Quoi, le beurre ça donne bon goût ! L'oeuf lie le chocolat et le rend brillant ! Et si on s'intéressait plutôt au chocolat ?

La mousse au chocolat c'est LE dessert traditionnel par excellence (et pas par éminence, hein Manu ;-)). On veut finir un repas festif en fanfare ? Une mousse au chocolat. On veut faire plaisir aux enfants (et aux parents) ? Une mousse au chocolat. On ne sait pas quoi faire comme dessert ? Une mousse au chocolat. On a un chagrin d'amour ? Une mousse au chocolat. On trouve que la nouvelle copine de Brad Pitt est un boudin ? Une mousse au chocolat. Mais voilà, on en prend une lichette dans une bolinette, et on a l'impression qu'une dalle en béton vient de se loger sur votre estomac. Aïe. Alors le beurre, l'oeuf et tutti quanti, faut-il en faire une question de principe si on peut les supprimer ?

Ingrédients :
- 20 cl d'eau
- quelques gouttes d'extrait de vanille
- 250 g. de chocolat noir 70%
- 2 g. d'agar agar


Faire bouillir l'eau et l'extrait de vanille dans une casserole. Ajouter l'agar-agar et continuer de faire bouillir 30 secondes. Baisser le feu et verser le chocolat en morceaux. Chauffer doucement. Quand le chocolat est fondu, retirer la casserole du feu. La faire refroidir en la plaçant dans une casserole d'eau bien froide. Et fouetter le chocolat avec un batteur électrique. Quand la préparation aura suffisamment refroidi (autour de 37,4° C), elle gonflera et blanchira légèrement. Cela peut prendre quelques minutes, soyez patients ! Le liquide va soudainement former des houppes derrière les branches du fouet, comme dans une crème quand elle se transforme en chantilly ! Augmenter la vitesse de battage et introduire de l'eau froide dans l'autre casserole s'il le faut.

Placer la préparation au réfrigérateur : l'agard agar rendra la préparation plus souple.

Et déguster : avec une petite cuillère, prélever une petite quantité de mousse et déposer-la délicatement sur votre langue... Mmmh... que c'est bon !

Cette idée (géniale) ne vient pas de moi mais d'un grand physico-chimiste, j'ai nommé Hervé This lequel s'est intéressé à la confection de la crème chantilly ("Casseroles et éprouvettes"). Le principe consiste à battre de la crème non allégée et bien froide. Le fouet introduit progressivement des bulles d'air dans la préparation, ce qui permet la formation d'une mousse. C'est le principe de l'émulsion, c'est-à-dire "un composé d'eau où sont dispersées des goutelettes de matière grasse". Hervé This s'est alors demandé s'il était possible de reproduire ce principe avec une autre matière grasse que la crème. Il a pensé au chocolat, le beurre de cacao faisant office de corps gras. Pour réaliser une mousse de chocolat, il suffirait de réaliser une émulsion composée de goutelettes de beurre de caco dans un liquide.

Eurêka ! Voilà de quoi me réconcilier avec les maths, la physique et la chimie ! Je me suis simplement contentée d'adapter les ingrédients et les quantités, en introduisant de l'agar agar pour que l'ensemble prenne et tienne bien sur la durée.

Besoin du mode d'emploi de l'étape la plus compliquée de cette recette qui consiste à déguster cette mousse ? Non ? Vous êtes sûrs ? ;-)


Hervé This intervient régulièrement dans l'émission radiophonique de France Inter "Maman les p'tits bâteaux", le dimanche à 19h30. Il est passionnant ! La vulgarisation de la science a connu son heure de gloire et il est de bon ton maintenant de laisser la science aux scientifiques. Las ! Hervé This explique la science avec une telle simplicité et un telle passion que même la littéraire que je suis trouve beaucoup de plaisir à l'écouter. Cette expérience culinaire est une recette de cuisine moléculaire. Mais que ce mot est pompeux pour une découverte toute simple et délicieuse ! La mousse de chocolat me fait penser à une expérience de gamins tout heureux de montrer leurs prouesses à leurs mères. J'adore. Merci Monsieur Hervé This.

jeudi 19 février 2009

Invasion de macarons ! Macarons aux kiwis et cheesecake aux macarons et aux kiwis...


Forte de mon premier succès en matière de macarons, je me sentais prête à renouveler l'expérience. La photo donne envie, n'est-ce pas ?

Eh bien, ces macarons sont des miraculés issus d'une 3e tentative, la 2e ayant lamentablement échoué. Ben oui... Et que faire quand les macarons sont ratés ? Vous avez en gros 2 possibilités. Première possibilité (dans le désordre) : se faire hara kiri, arrêter la pâtisserie et jeter le tout à la poubelle (parce que même le chat n'en voudrait pas). Mais passées les premières minutes qui suivent la consternation, il paraît plus sympathique de prendre sa recanche sur les macarons raplapla ! D'où la deuxième possibilité : tirer profit de la situation.

J'ai donc retenu 2 leçons de cet échec : la première est de bien mixer la poudre d'amande et la seconde est la reconversion des macarons ratés (solution fort utile pour l'avenir, car après tout, un échec est vite arrivé !)

Je vais commencer par vous livrer la recette des macarons réussis.

Les macarons aux kiwis

- 37 g. de blanc d'oeuf (1 seul blanc d'oeuf en l'occurence)
- 9 g. de sucre en poudre
- 83 g. de sucre glace
- 46 g. de poudre d'amande
- 1 c. à c. de jus de citron
- 1 pincée de sel
- 40 gouttes de colorant jaune

Préchauffer le four à 150° C pendant 10 minutes. Torréfier la poudre d'amande 10 minutes. faire refroidir. Monter en neige dans le robot le blanc d'oeuf, le jus de citron et le sel. Quand le mélange commence à se raffermir, ajouter petit à petit le sucre en poudre. Arrêter le robot quand le mélange est devenu ferme. Verser le colorant. Bien mélanger.

Mixer le sucre glace et la poudre d'amande. Rajouter la poudre obtenue au mélange précédent. Bien mélanger (je l'ai fait au robot, c'était pratique).

Remplir une poche à douille de pâte à macaron (un sac de congélation peut largement dépanner). Sur une feuille de papier sulfurisé, former des boules de 3 à 4 cm de diamètre (pour cette quantité de pête, j'ai réalisé 40 coques). Laisser croûter 20 minutes à température ambiante.

J'ai obtenu de jolis petits boutons d'or, tout mignons que voici :


Ces palets blonds étaient très agréables à contempler ! Ils brillaient comme des sous neufs (et ce n'est pas tous les jours qu'il m'est donné de contempler des pièces d'or !).

Cuire à 150° pendant 12 minutes. Verser de l'eau sur la plaque du four en soulevant la feuille de papier sulfurisé pour aider les macarons à se décoller, laisser refroidir. Et farcir... Pour ce faire, j'ai utilisé de la confiture de kiwi selon la recette déjà précédemment publiée. Le résultat est heureux, mais mon homme trouve qu'une ganache plus sucrée aurait mieux fait l'affaire (le gourmand...).


Maintenant que les beaux macarons ont été présentés, passons au musée des horreurs... J'avais réalisé des macarons verts (à la menthe). Mais sans juger utile de torréfier puis mixer la poudre d'amande... Erreur ! Le résultat était trop hideux pour faire l'objet d'une photo (Halloween c'est fini). Imaginez : vous avez un tas de... "trucs" verts, moches certes, affreusement laids, mais qui ont quand même vaguement l'air d'être des petits gâteaux. Les donner au chat ? Le bougre n'en a pas voulu. Les jeter par la fenêtre ? Risqué pour le passant. Les offrir à la poubelle ? Bah... elle était presque pleine, ça m'aurait obligée à la sortir. Jamais à cours d'idées, mon cerveau a échaffaudé un plan (sans accro) : un cheesecake aux macarons et aux kiwis... Il suffisait d'y penser !

Le cheesecake aux macarons et aux kiwis

Pour la croûte :
- 335 g. de macarons
- 35 g. de blanc d'oeuf (soit un blanc d'oeuf)

Pour la garniture :
- 400 g. de cream cheese
- 240 g. de petits suisses
- 2 oeufs
- 100 g. de sucre
- 1 sachet de préparation pour pudding à la vanille

Pour le décor :
- 50 g. de confiture de kiwi
- quelques macarons émiettés

Préchauffer le four à 180° C. Chemiser un moule à charnière (de petit diamètre) de papier sulfurisé. Mixer les macarons. Mélanger la poudre de macarons avec le blanc d'oeuf battu en neige ferme. Tapisser le fond du moule avec la pâte obtenue. Bien tasser la pâte en la faisant remonter le long des bords pour un résultat plus joli. Cuire 10 minutes et laisser refroidir avant de tartiner la croûte de confiture de kiwi.

Préchauffer le four à 160° C. Mélanger au fouet le cream cheese, les petits suisses, les oeufs, le sucre et le contenu du sachet de préparation pour pudding à la vanille. Verser la moitié de l'appareil sur la croûte. Verser de la confiture de kiwi puis le reste de crème. Cuire 45 minutes. Une fois la cuisson terminée, sortir le cheesecake du four et laisser refroidir.

Pour le décor, émietter quelques macarons ratés sur le dessus du cheesecake. Le résultat était délicieux... Cela valait presque la peine de les rater, ces macarons-tête-de-Shrek !

mardi 17 février 2009

Neuf-feuilles


Je ne saurais prétendre résoudre tous les maux grâce à un dessert. Sinon, les pharmacies se transformeraient en pâtisseries (le rêve) et mes achats en sucre, farine et autres amandes seraient remboursés par la Sécurité Sociale ! Pourtant, un bon dessert fait du bien au moral (à défaut de faire du bien à la cellulite ;-)). Et c'est bien meilleur qu'un médicament ! La desseropathe que je suis (non rien à voir avec le fait d'avoir des cerfs aux pattes, maladie pour laquelle je vous conseille sérieusement de consulter de toute urgence un spécialiste) vous prescrit donc une nouvelle ordonnance dans le cadre de sa thérapie gourmande. Voici les feuilles de soins... Non, pas une : neuf. Quoi, neuf c'est beaucoup ! Mille, ça serait bien plus...

Je vous présente un mille-feuilles revisité ! La pâte feuilletée a été avantageusement remplacée par de la feuille de brick beurrée et sucrée (ben oui, il ne faut tout de même exagérer : mille feuilles qui se réduisent à neuf et en plus on supprimerait le beurre ! ah non hein ;-)). Le résultat est miraculeux : il soigne tout coup de blues présumé, existant ou à venir (on ne sait jamais, mieux vaut être prudent ;-)) en 2 coups de cuillère à café !

Un bon mille-feuilles, c'est délicieux. A l'inverse, un mauvais mille-feuilles, quel supplice ! Il est difficile de rater une pâte feuilletée. Tout repose donc sur la crème pâtissière ! A condition d'en faire une ! Les créations des chefs pâtissiers ont littéralement révolutionné le traditionnel mille-feuilles. Le postulat de base 3 couches de pâte feuilletée pour 2 couches de crème pâtissière a été entres autres revu par le chef pâtissier Carl Marletti du Café de la Paix à Paris et ses célébrissimes collections de cinq-cents feuilles. Un régal pour les pupilles et les papilles (regardez ce que Chantal Thomass propose comme déco, c'est magique) ! Bon je digresse et m'éloigne de mes projets...

Je n'ai bien sûr ni le professionnalisme, ni le talent des grands chefs. Alors dans ma modeste cuisine sans étoile, je me suis laissée guider par leurs livres pour satisfaire ma gourmandise et mon irrésistible envie de mille-feuilles. Un peu traditionnel s'entend. Ah la crème pâtissière... C'est si bon !

La recette de Pierre Hermé dans son livre Plaisirs sucrés a l'air exquise. Je l'ai un peu façonnée à ma façon. Et je n'ai pas à rougir du résultat ! Pour le reste, j'ai un peu picoré des recettes à droite et à gauche et voici mon neuf-feuilles... Que c'était bon ! Voici ma recette pour 6 neuf-feuilles.


Crème pâtissière :
- 40 cl de lait
- 3 c. à s. d'extrait de vanille
- 5 jaunes d'oeufs
- 100 g. de sucre
- 50 g. de fécule de maïs
- 1/2 c. à c. d'agar-agar
- 25 g. de beurre

Porter à ébullition le lait mélangé avec l'extrait de vanille. Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la fécule de maïs. Verser la moitié du lait bouillant sur la préparation oeufs/sucre/fécule. Bien mélanger le tout puis reverser l'ensemble dans la casserole. Remettre à cuire à feu doux avec 1/2 c. à c. d'agar agar en tournant sans arrêt. Arrêter la cuisson au premier bouillon. Laisser refroidir en remuant de temps en temps. Quand la crème a atteint 50° C, incorporer le beurre en fouettant. Recouvrir d'un film alimentaire (pour éviter la formation d'une croûte) et garder au frais.

Les feuilles de pâte :
- 3 feuilles de brick
- 50 g. de beurre
- sucre en poudre

Faire fondre le beurre. Préchauffer le four à 250 ° C. Garnir une plaque de papier sulfurisé beurré. Saupoudrer-la de sucre. Poser dessus une feuille de brick. L'enduire de beurre fondu au pinceau, puis la saupoudrer de sucre. Procéder de la même manière avec 2 autres feuilles de brick. Avant de mettre la plaque au four, prédécouper la pâte avec un couteau. Tracer au moins 3 bandes dans la longueur et 6 bandes dans la largeur pour obtenir 18 rectangles (recette pour 6 pâtisseries, 3 rectangles par pâtisserie). Faire cuire les feuilles de brick 8 minutes jusqu'à ce qu'elles soient dorées (attention, elles brûlent très vite si on les oublie !). Les sortir du four et les laisser refroidir.

Les amandes caramélisées :
- 50 g. de sucre semoule
- 100 g d'amandes mondées

Faire fondre le sucre à sec pour obtenir un caramel bien foncé. Ajouter les amandes entières, puis verser le tout sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Laisser refroidir et hacher grossièrement au couteau (ou mixer légèrement).

Le dressage des neuf-feuilles est simplissime. Placer un rectangle de feuille de brick sur une jolie assiette. Ajouter la crème pâtissière à l'aide d'une poche à douille. Poser une 2e feuille de pâte et répéter la même opération. Recouvrir d'une feuille de pâte saupoudrée de sucre en poudre. Parsemer les amandes caramélisées concassées tout autour. Et voilou !



lundi 16 février 2009

Le kouglof qui rêvait d'Italie


J'adore les panettone, ces brioches aux fruits secs qui sont sans nul doute les cousines italiennes du kouglof alsacien. Qu'elle soit ritale, teutonne ou papoue, la brioche est toujours exquise. Enfin, le plus dur consiste à se décider : aujourd'hui, que faire... un kouglof ? un panettone ? J'en étais à consulter l'arbre généalogique gourmand des brioches quand un éclair (fourré de crème pâtissière) de génie m'a frappé (aïe) : j'allais faire un panettone à partir d'une recette de kouglof. Mais c'est bien sûr ! Et puis le panettone, c'est l'Italie, le Sud, le soleil (si, si, ça existe le soleil), l'été (où es-tu ?)... Le kouglof, il en a marre du Nord, de la pluie, de l'hiver, de la cheminée... Il veut des vacances et du ciel bleu (et des gelati, beaucoup de gelati ;-)). Alors, mon kouglof qui rêvait d'Italie s'est mué en panettone.

Cette recette de kouglof (bidouillée ci-après par mes soins) est tirée de l'excellent livre de Christophe Felder, intitulé "Les brioches et viennoiseries de Christophe, Leçons de pâtisserie n° 7".

Il y a aussi la recette d'Anne qui a l'air très gourmande et que j'essaierai une prochaine fois (elle a préparé un glaçage de toute beauté...). Sur la toile, on trouve également de nombreuses recettes de panettone réalisées à la machine à pain. Ayant toujours entretenu des relations conflictuelles avec cet appareil, je ne saurais vanter les mérites d'une recette l'utilisant. Ah que je suis partiale... la vilaine... eh eh eh, c'est que la machine à pain m'a rendue chèvre une bonne dizaine de fois. C'est donc de bonne guerre que je vais la laisser prendre la poussière dans son placard et que je préconise (si on a un peu de temps) la méthode de la main à la pâte. Quoiqu'avec un robot, on ne salit pas beaucoup ses petites mimines...



Ingrédients :

Pour la garniture :
- 50 g. d'amandes grossièrement concassées
- 50 g. de pistaches concassées
- 50 g. de raisins secs
- 50 g. d'orangeade en cubes
- 50 g. de citron confit en cubes

Pour le levain :
- 10 g. de levure fraîche
- 35 g. d'eau à température ambiante
- 50 g de farine de type 45 ou gruau

Pour la pâte :
- 225 g. de farine de type 45 ou gruau
- 40 g. de sucre semoule
- 1 c. à c. de sel
- 50 g d'oeuf
- 125 g. de lait à température ambiante
- 65 g. de beurre à température ambiante



Pour un kouglof, la recette consiste à commencer par faire macérer des raisins secs dans du rhum. Je n'aime pas ça. Alors je zappe. En plus, dans ma recette de panettone, il n'y a pas que des raisins secs et c'est ça qui est bon (miam).

Préparer le levain : verser la levure et l'eau dans le fond de la cuve du robot. Ajouter 50 g. de farine. Mélanger à la spatule de manière à obtenir une petite boule de pâte bien ferme (ne pas hésiter à rajouter de la farine s'il le faut).

Recouvrer le levain avec 225 g. de farine et laisser pousser 30 minutes près du radiateur.


Lorsque le levain a bien poussé (la farine a craquelé sur le dessus), mettre l'oeuf, le lait, le sucre, le sel et le beurre mou dans la cuve du batteur. Faire tourner pendant 10 minutes environ. Rajouter de la farine (entre 100 et 200 g.) pour obtenir une pâte lisse et élastique qui se décolle des parois de la cuve.
Lorsque la pâte est bien pétrie, ajouter les fruits secs. Mélanger à nouveau pendant encore quelques instants. La pâte ne doit pas coller aux doigts.

Laisser pousser durant 1h30 près du radiateur. La pâte va doubler de volume. Verser la pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Là, je n'ai pas eu envie d'un seul gros panettone mais de toute une famille de petits panettone (comme ça j'en aurai au moins un rien que pour moi ;-)). J'ai donc séparé la pâte en morceaux égaux (12 pour remplir des moules à muffins). Modeler-les de manière à leur donner une forme de boule, tout en les travaillant le moins possible. Placer ensuite les boules de pâte dans les moules (j'ai glissé des caissettes en papier à l'intérieur histoire d'avoir ce fameux papier du panettone recouvert de miettes à picorer du bout du doigt...) . Appuyer légèrement la pâte et laisser pousser à nouveau durant 2h environ près du radiateur.

Préchauffer le four à 170° C en chaleur tournante pendant 10 minutes. Lorsque les boules de pâtes ont bien poussé, enfourner-les pour 20 minutes (badigeonnées de jaune d'oeuf). Démouler-les à la sortie du four et laisser-les complètement refroidir avant de les saupoudrer légèrement de sucre glace (ou pas).


Mmmmh... Oui, ça y est, je suis en Italie.

Cheesecake aux speculoos et aux kiwis


Les opposés s'attirent, paraît-il... Que penser du mariage de l'épicé et de l'acidulé, du Nord et du Sud, du froid et du soleil ? En ces temps de Saint Valentin, il serait de mauvais ton de parler divorce, non ? Cette union qui se présentait pourtant sous des auspices... toniques est en réalité un succès grâce à l'intervention d'un heureux médiateur, j'ai nommé le cream cheese. Cela change des avocats. Bref, c'était surtout un bon moyen de mettre en valeur une délicieuse confiture de kiwi dont l'inspiratrice est Doria. Elle proposait de réaliser un roulé aux kiwis qui a l'air succulent ! Etant plutôt d'humeur fromagère (eh oui, ça ne s'invente pas ça d'être d'humeur fromagère... ce n'est pas donné à tout le monde, je l'accorde ;-)), j'ai décidé de me lancer dans la réalisation de mon premier cheesecake. C'est comme ça, j'ai le goût du risque. Et comme j'aime quand un plan se déroule sans accro..., j'ai suivi les instructions de Loukoum qui semble être la référence en matière de cheesecake. En mixant toutes ses consignes, j'ai obtenu un magnifique dessert dont je ne suis pas peu fière (très bienvenue, la rime). Merci Doria et merci Loukoum !

Mais commençons pas le commencement... Voici la genèse de mon cheesecake !

La confiture de kiwi

Pour réaliser 2 pots de confiture de kiwi, il m'a fallu :
- 1 kg de kiwis mûrs
- 100 g. de sucre
- le jus d'un citron
- 2 g. d'agar agar

Eplucher les kiwis, les découper en cubes dans une casserole et les arroser du jus d'un citron fraîchement pressé. Porter le tout à ébullition et laisser cuire pendant environ une demi-heure. En fin de cuisson, ajouter l'agar agar sur le mélange encore bouillant et remuer vivement pendant une minute. Voilà, c'est tout !

Le cheesecake aux speculoos et aux kiwis


Pour la croûte :
- 200 g. de speculoos
- 70 g. de beurre fondu

Pour la garniture :
- 600 g. de cream cheese
- 100 g. de sucre
- 3 oeufs
- 1 pincée de sel
- 3 c. à c. de jus de citron
- 2 c. à s. de crème semi-épaisse

Pour le décor :
- 50 g. de confiture de kiwi

Préchauffer le four à 180° C. Chemiser un moule à charnière (de petit diamètre) de papier sulfurisé. Mixer les speculoos. Mélanger les miettes de speculoos avec le beurre fondu. Tapisser le fond du moule avec la pâte obtenue. Bien tasser la pâte. Cuire 10 minutes et laisser refroidir.

Préchauffer le four à 160° C. Mélanger au fouet le cream cheese, le sucre, les oeufs, le sel, le jus de citron et la crème. Verser l'appareil sur la croûte. Enfourner 1 heure. Une fois la cuisson terminée, laisser le cheesecake au four jusqu'à complet refroidissement. Etaler à la surface de la confiture de kiwi (si elle est trop épaisse, comme ça a été le cas pour moi, mélanger la confiture à 2 c. à s. d'eau chaude et mixer le tout pour faciliter l'opération de tartinage) et placer le tout au réfrigérateur pendant au moins 24 heures.

Le résultat a plu, dommage qu'il n'y ait pas davantage de photos ! Faire de belles photos culinaires est tout un art que je découvre petit à petit... La lumière, le décor, la présentation... Je bats ma coulpe d'avance si l'unique photo dont je dispose ne vous aura pas donné envie ! Mais quelle photo !

Je tirerai aussi 2 leçons sur les cheesecakes :
- faire remonter les miettes sur les bords du moule à charnière donne un résultat plus joli et donc plus appétissant,
- le creem chease est légèrement salé, inutile donc de trop saler l'appareil à fromage, ou bien il faut davantage sucrer le tout mais ça devient un peu écoeurant à la longue, tout ce sucre.

Enfin, je remercie encore une fois Doria et Loukoum pour leur talent ! Et mon homme... pour son talent à réussir là où j'échoue : en m'offrant de belles photos à dévorer de gourmandise tellement qu'elles sont belles ;-).

jeudi 12 février 2009

Cupcakes au crumble... ou crumbcakes... ou petites merveilles qui font beaucoup de miettes !


J'ai découvert hier une incroyable recette de cake au crumble qui m'a fait des clins d'oeil tout l'après-midi. Elle est l'oeuvre de la charmante Rosa qui l'a elle-même adaptée d'une recette tirée d'un livre de Dorie Greenspan - "Baking From My Home To Yours" - et qui s'appelle "Cardamom Crumb Cake". Je ne saurais d'ailleurs que trop vous conseiller d'aller sur le site de Rosa qui est on ne peut plus alléchant. Rosa : merci mille fois pour cette recette ! J'étais à ce point sous le charme que je n'ai pu résister à l'envie de réaliser moi-même cette recette en l'adaptant aux ingrédients dont je disposais et en l'aménageant aussi en fonction de mes goûts. Ce cake m'a permis de découvrir la saveur délicieuse de la cardamome, épice légèrement piquante, vaguement poivrée, peu utilisée dans la cuisine française traditionnelle.



Rosa proposait de réaliser cette recette sous forme d'un cake à partager. Le crumble n'aime pas être trop manipulé : on en perd souvent une grande quantité en cours de route. C'est pourquoi, en grande gourmande que je suis, j'ai préféré présenter cette recette sous forme de cupcakes, pour perdre le moins possible de miettes de crumble (le meilleur) !

J'ai suivi les instructions de Rosa et ai commencé par préparer le crumble. Voici les ingrédients du crumble :
- 60 g. de farine
- 60 g. de poudre d'amande
- 70 g. de sucre en poudre
- le zeste râpé d'un citron jaune non traité
- 1/2 c. à c. de cardamome en poudre
- 60 g. de beurre à température ambiante

Mélanger la farine, la poudre d'amande, le sucre, le zeste du citron et la poudre de cardamome. Ajouter le beurre en parcelles et effriter la pâte en la frottant entre les mains pour obtenir de petits granulés.

Les ingrédients pour réaliser l'appareil à cupcakes sont les suivants :
- 220 g. de farine
- 1/2 sachet de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 100 g. de sucre
- le jus d'un citron jaune
- 100 g. d'huile
- 2 oeufs
- 100 g. de purée de panais et de pomme de terre

Préchauffer le four à 200° C. Mélanger la farine, la levure, le sel, le sucre, le jus de citron, l'huile, les oeufs et la purée de panais et de pomme de terre. Verser la pâte dans les caissettes à cupcakes (j'en ai utilisées 18 pour cette quantité de pâte). Saupoudrer de crumble.

Cuire à 200° C pendant 15 minutes, puis à 150° C pendant encore 10 minutes afin que le crumble reste doré.



J'ai dégusté un cupcake tiède, c'était un régal !

mercredi 11 février 2009

Madeleines au basilic, au citron et au pavot ou comment mes cupcakes se sont transformés en madeleines...


Tout avait pourtant bien commencé : pour réaliser une recette originale de cupcakes, tous les ingrédients nécessaires étaient là : du basilic bien frais, un beau citron jaune non traité, de jolies graines de pavot... Mais pas de caissette en papier, oups, si je puis dire (ce n'est pas exactement ce que j'ai pensé). Or, l'absence n'est apparue qu'au moment de mettre la pâte dans les moules. Ok, il aurait largement été possible de s'en passer. Seulement, un cupcake sans caissette, c'est un peu comme un martien sans antennes : impensable ! J'en étais à réfléchir à comment fabriquer une caissette en papier à l'aide de papier sulfurisé (de quoi occuper une longue soirée d'hiver, résultat pas garanti) et là, que vois-je ? Des moules à madeleines ! Qu'à cela ne tienne ! Et voilà comment des cupcakes se sont transformés en madeleines bicolores.

L'association basilic, citron et pavot est un peu osée. Plusieurs recettes proposent le mélange basilic-citron et aucune d'entre elles n'avaient l'air de déconseiller l'aventure. J'ai préparé une petite purée de basilic (en mixant un petit bouquet de feuilles de basilic avec un peu d'eau) et ai recueilli quelques zestes de citron au couteau économe, retaillés en petits morceaux. Il aurait cependant été plus simple de râper l'écorce du citron. Le basilic et le citron ont tous les deux une acidité complémentaire : celle du basilic est plus légère, celle du citron plus piquante et fruitée. Pour continuer sur la même gamme de parfums, la graine de pavot est elle aussi un peu acide mais tout en douceur, légèrement poudrée, voire salée.

Ces 3 couleurs (le vert, le jaune, le noir) méritaient d'être mises en valeur. Couches, strates, marbrures, je me suis amusée ! Le résultat est sympathique, mais je n'ai pas exactement pu réaliser de marbrures (un moule à madeleine n'est pas assez profond) et la pâte n'a pas beaucoup gonflé (la purée de basilic était trop liquide, en essayant de rétablir l'équilibre avec de la farine, j'ai un peu cassé les proportions).


Il n'empêche que le résultat est fort sympathique au palais ! Ces petites bouchées sont tendres, acidulées et très jolies !

Voici la recette pour 12 madeleines :
- 80 g. de farine
- 1 c. à c. de levure chimique
- 40 g. de sucre
- 60 g. d'huile
- 1 oeuf
- l'écorce d'un demi citron jaune non traité
- le jus d'un citron
- 1 petit bouquet de basilic frais
- 1 c. à s. de graines de pavot

Commencer par mixer le basilic avec un peu d'eau pour obtenir une purée pas trop liquide (filtrer au besoin). Râper l'écorce du citron.

Réaliser l'appareil en mélangeant tous les ingrédients (sucre, oeuf, huile, farine, levure). Assouplir la pâte avec le jus du citron. Diviser la quantité obtenue en 2 : dans une partie, ajouter la purée de basilic ; dans l'autre, l'écorce de citron.

Verser la pâte au citron à mi-hauteur d'un moule (à madeleines, à muffins, à cupcakes, à gaufres... non ça c'était pour vérifier si vous suiviez toujours). Parsemer de graines de pavot. Compléter avec une c. à c. de pâte au basilic. Réaliser des marbrures avec la pointe d'un couteau.

Enfourner dans le four préchauffé à 220° C pendant 5 minutes. Puis baisser la température à 160° C et poursuivre la cuisson 5 minutes (c'est pour obtenir la petite bosse caractéristique des madeleines).

Si j'avais réalisé de vrais cupcakes, un glaçage aurait été indispensable. Mais puisque ces cupcakes ont des allures de madeleines, autant assumer jusqu'au bout ;-) !

mardi 10 février 2009

Carrément macarons !


J'étais très sceptique concernant les macarons. La confection de ces charmants petits gâteaux tenaient à mon sens davantage de la magie que de la pâtisserie et il fallait être sorcière pour maîtriser les collerettes et autres ganaches ! J'étais prête à m'avouer vaincue avant d'avoir commencé. Mauvais état d'esprit ! Le macaron ne relève pas d'une incantation. J'avais complètement tort. Et heureusement ! A moi ces petites merveilles ! Il ne me faudra plus attendre d'être invitée à un mariage pour en déguster de toutes les couleurs... Quoique je m'avance peut-être ! Pour le moment, je ne me suis aventurée que dans la réalisation de macarons au chocolat fourrés à la fraises. Eh oui, pour qui s'aventure sur ce site, je suis très monomaniaque. Tout d'un coup très chocolat, puis tout aussi subitement 100 % girly, 100 % fraises. Est-ce dû à la présence d'un magnifique pot de confiture de fraise dans mon frigo ? Sûrement !

Faire de beaux et de bons macarons, c'est possible sans technique de perlimpinpin. Un peu de bon sens, une calculatrice et c'est parti !

Pourquoi une calculatrice ? Pour faire des règles de 3 ! Tout est question de proportions et de petits trucs.


J'ai pris :
- 107 g. de blancs d'oeufs (3 blancs en fait)
- 27 g. de sucre en poudre
- 240 g. de sucre glace
- 134 g. de poudre d'amande
- 16 g. de cacao en poudre
- 1 c. à c. de jus de citron
- 1 pincée de sel
- 40 gouttes de colorant rouge
- 10 gouttes de colorant vert


Monter en neige dans le robot les blancs d'oeufs, le sucre en poudre, le sel et le jus de citron jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes. Ajouter les colorants (pourquoi colorer du chocolat ? Parce que le résultat est plutôt brun pâle et que j'avais envie de macarons bien marrons), puis le sucre glace, la poudre d'amande et le cacao (que j'avais mélangés et remixés - rien à voir avec une compil' ;-) pour être sûre de la finesse de l'ensemble) sur les blancs d'oeufs en neige. Mélanger jusqu'à ce que l'appareil soit souple et brillant (je l'ai fait au robot, sans maryse, sans corne, ça a marché).

Remplir une poche à douille de pâte à macaron (je n'avais pas de poche à douille, j'ai pris un sac de congélation). Sur une feuille de papier sulfurisé, former des boules de 3 à 4 cm de diamètre (avec cette quantité de pâte, j'ai pu réaliser environ 50 coques). Laisser sécher 20 minutes à température ambiante (plutôt sèche).

Cuire à 150° C pendant 12 minutes. La collerette est apparue au bout de 6 minutes, je m'en souviens, j'ai fait des bonds devant la porte du four !

Verser un peu d'eau sur la plaque du four en soulevant la feuille de papier sulfurisé pour aider les macarons à se décoller facilement, puis laisser refroidir.

J'ai farci mes macarons pour moitié de confiture de fraises et de Nutella pour l'autre moitié. Ben oui, je n'ai pas réalisé de ganache... En fait, j'étais tellement persuadée que mes macarons seraient bons pour le chat (qui a été le grand déçu de l'histoire) que je ne m'étais pas lancée dans quelque chose d'extraordinaire. Pressée de goûter mes petites merveilles, j'ai fait avec les moyens du bord et tout le monde a été ravi : ces macarons sont beaux et délicieux.


Cette recette de macarons chocolatés fourrés à la confiture de fraise m'a permis de jouer au Click gourmand # 1 de Carole sur le site Top Miam.

Coeur à prendre


Samedi, c'est la Saint Valentin. Encore une occasion de laisser parler sa gourmandise ! Chic chic chic. Nadouille propose un petit jeu délicieux pour lequel j'espère être encore dans les temps puisque la date limite tombe aujourd'hui. Il s'agit de créer une recette sous forme de coeur rose, salée ou sucrée ou les deux. Je ne suis pas très salée et je ne dispose d'aucune moule en forme de coeur. Par contre, dans ma cuisine, il y a tout un attirail d'ingrédients très girly qui ne demandent qu'à se rendre utiles ! Y a plus qu'à...

Voici ma recette de coeur à prendre, un "coeur" de marguerites à la fraise saupoudrées de sucre rose. Les marguerites sont réalisées d'après une recette de cupcake, ce qui me permet également de participer au jeu gourmand du cupcake amoureux de Nolwenn.


Pour réaliser ces petites merveilles dont je ne suis pas peu fière, voici les ingrédients que j'ai utilisés :

- 80 g. de farine
- 1 c. à c. de levure chimique
- 40 g. de sucre
- 60 g. d'huile
- 1 oeuf
- 1/2 c. à c. de colorant alimentaire rouge
- quelques gouttes d'extrait de rose
- un verre de lait
- de la confiture de fraise
- du sucre glace
- du sucre rose "barbe à papa"


Je commence par faire préchauffer le four à 160° C.

Je mélange le sucre, l'oeuf, l'huile et le colorant alimentaire. Je rajoute la farine et la levure. Puis l'extrait de rose et enfin le lait, pour obtenir une pâte assez souple. Je remplis les moules en silicone aux formes de marguerites à moitié. Je dépose une petite quantité de confiture de fraise que je recouvre du reste de pâte.

Je mets le tout à cuire 25 minutes.

Quand les petites marguerites ont refroidi, je les saupoudre de sucre glace puis de sucre rose.

Je les dispose en forme de coeur et les accompagne d'un peu d'imagination en pâte d'amande... La Saint Valentin est dans 4 jours, oula... les marguerites seront sèches d'ici là ;-) Pleine de dévouement, je me sacrifie pour les goûter : mmmh... ça se passe de commentaire !


Je suis juste un peu déçue parce qu'on ne voit pas bien le sucre rose sur les photos... Mais qu'est-ce que c'est bon !


Et voici une dernière participation à un concours (parce qu'avec une seule recette proposée à trois jeux différents, on va me prendre pour une gourmande très paresseuse ;-). Il s'agit du jeu de Virginiequi consiste à créer une recette sur le thème de la Saint Valentin... Dont acte !

Cake marbré rose


Happy Birthday les fraises Tagada ! Qu'ai-je entendu à la radio ? Ce délicieux bonbon qui colore les langues a déjà 40 ans ! Pour célébrer l'événement, rien ne vaut un gâteau ;-) Ah la la... à quels stratagèmes faut-il recourir pour satisfaire ma gourmandise !

Puisque l'heure est aux fraises Tagada, autant les mettre directement à l'honneur dans un gâteau. Une pâte à cake légèrement moins sucrée devrait les accompagner à merveille. Je farfouille dans mon frigo, mon placard... Pfff, il ne me reste pas grand chose. Tentons néanmoins l'expérience de réaliser un petit cake marbré rose tout simple et délicieux.

Ingrédients :
- 300 g. de farine
- 100 g. de sucre
- 4 oeufs
- 10 cl d'huile
- 1 levure chimique
- 1 pincée de sel
- 6 petits suisses (6 x 60 g.)
- quelques gouttes d'extrait de rose
- du lait
- la moitié d'un sachet de fraises Tagada (moins aurait peut-être suffit mais... au diable l'avarice !)

Je préchauffe le four à 180°C pendant 10 minutes.

Pendant ce temps, je mélange le sucre, les oeufs, l'huile, les petits suisses, la pincée de sel. Je rajoute la farine et la levure chimique, puis quelques gouttes d'extrait de rose. Mmmh ça sent bon ! La pâte étant un peu trop épaisse, je rajoute l'équivalent d'un verre de lait puis les fameuses fraises Tagada qui colorent rapidement la pâte.

Je verse l'appareil dans un moule à manqué beurré et zou! au four (chaleur tournante) pendant 1h10. De délicieux effluves emplissent rapidement mes narines pendant que je range la cuisine (ça donne du coeur à l'ouvrage). Quelques minutes plus tard, quand le four m'appellera pour indiquer la fin de la cuisson, l'odeur me mettra carrément l'eau à la bouche. Je vérifie si le cake est cuit : superbe, rien à dire ! Sur le dessus, une croûte de caramel rouge s'est formée par endroit. A quoi ressemble l'intérieur ? Et le goût ? Dur dur de résister jusqu'au lendemain...

Ô quel délice ! L'intérieur du biscuit est finement marbré de rose, parfumé comme de la barbe à papa... Et le tout d'un moelleux... Oula, mais c'est que je vais en reprendre un bout !

vendredi 6 février 2009

Muffins


Muffins are not dead ! La mode culinaire les donne pourtant grands perdants face au nouveau temple du bon goût : le cupcake.

Je m'insurge ! Le cupcake n'a pas encore enterré le muffin ! Mais comment les distinguer ? Ils se ressemblent beaucoup tout de même. Un vrai problème agitateur de neurones... Je ne suis pas docteur ès muffins capable de capter d'un rapide coup d'oeil le dosage en beurre, sucre, farine et oeufs a priori seul habilité à les reconnaître. Pourtant, l'enjeu est de taille ! On ne présente pas à ses convives des ersatz de cupcakes ou des simili muffins ! Que va dire la doctrine ? Deux solutions : la première consiste à se fier à la pâtissière qui affirme d'un ton péremptoire que oui, ce sont des muffins/cupcakes (grrrrrrr...). La seconde solution découle presque de la première. Après avoir testé plusieurs recettes (le ramasse-miettes en garde de terribles séquelles), il semblerait donc qu'un cupcake est plutôt plat (le muffin gonflé), compact (le muffin est plus aéré) et recouvert d'un chapeau de crème, de sucre ou de glace chicissime et complètement irrésistible. En résumé, le cupcake est sexy et le muffin est plutôt... roots.

Heureusement, l'essentiel du débat n'est évidemment pas là ! Car l'un et l'autre sont délicieux. Place aux ingrédients de la recette toute droit issue de ma chocolathérapie :

- 200 g. de chocolat à cuire
- 220 g. de farine
- 100 g. de sucre
- 1 sachet de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 2 oeufs
- 60 g. de poudre d'amande
- 15 cl de lait
- 10 cl d'huile
- 1 c. à s. de cannelle
- 75 g. de pépites de chocolat

Je commence par préchauffer le four à 200° C. Puis, je fais fondre au micro-ondes le chocolat et le lait (1 min. 30 puissance maximale). Je mélange le tout et rajoute à la préparation la farine, la levure, le sucre, la poudre d'amande, les oeufs, l'huile, le sel et la cannelle. Je rajoute les pépites.

Je remplis aux 2/3 les moules à muffins dans lesquels j'ai glissé une coupelle en papier. Je fais cuire 15 min. à 200° C.

J'ai réalisé cette recette hier soir avec les ingrédients du placard. Il ne me restait plus de pralines que j'aurais pu concasser et ajouter à la préparation à la place des pépites. Or, sincèrement, je trouve que les muffins aux éclats de pralines sont beaucoup plus beaux. On dirait les illustrations d'un conte de fées... Question goût, cela ne change pas grand chose par contre. Ouf !

Autre variante possible, remplacer le chocolat à cuire par de la pralinoise et les pépites par des noix de pécan à peine concassées... Mmmh...

Diamants


La Saint-Valentin approche... Je pense avoir trouvé un magnifique bijou ! C'est en contemplant longuement une vitrine alléchante que je suis tombée sur de magnifiques diamants... qui mettront mon homme d'accord ! Et vous, quel diamant préférez-vous ?

Regardez, c'est par ici :

http://pucebleue-jenreprendraibienunbout.blogspot.com/2009/02/le-kiki-cest-fini-les-resultats.html

jeudi 5 février 2009

Brioche passe-partout


J'adoooooooooooooooore la brioche. Et c'est tellement facile à faire ! Je tiens cette recette géniale d'une collègue qui a pour habitude de réaliser tous les samedis 2 brioches : une pour sa petite famille et l'autre pour qui n'en veut. A son arrivée dans mon service, ma collègue nous a offert une de ses merveilles. C'est la bouche pleine que je lui ai imploré de me donner sa recette, transmise de mère en fille depuis la nuit des temps... C'est bien dans les vieux pots qu'on fait les meilleures... brioches !

Cette brioche s'apparente plutôt à du pain au lait ou à un pain de mie qui serait sucré. Rien à voir avec la brioche fine typique et sa livre de beurre qui vous pèse sur l'estomac. Cette recette de brioche est adaptable à l'infini. Je m'explique : on peut lui ajouter des raisins secs, des pépites de chocolat, des glaçages différents... Elle supporte toutes les inventions gourmandes du moment ! J'ai même réalisé de superbes Männele pour la Saint Nicolas gâce à cette pâte.


Les ingrédients de la brioche passe-partout sont dans toutes les bonnes cuisines, même la veille des courses :
- 500 g. de farine
- 1 sachet de levure boulangère sèche
- 2 oeufs à température ambiante
- 1 pincée de sel
- 75 g. de sucre
- 15 cl de lait tiède
- 125 g. de beurre laissé à température ambiante depuis au moins 1 heure

Je commence par légèrement chauffer un verre de lait au micro-ondes. Le lait doit être tiède pour aider la levure à gonfler. Je mets la farine, la levure et le sucre dans mon robot et hop, j'allume le robot. C'était l'étape la plus difficile !

J'attends 2 minutes, le temps de couper le beurre en petits morceaux lesquels vont rapidement faire connaissance avec la farine. Le robot tourne toujours. Puis les oeufs, le sel et enfin le lait se joignent au mélange. Pour le lait j'y vais petit à petit. Parfois, 10 cl suffisent, voire moins ou plus. Il n'y a pas de règle, donc ayez l'oeil ! La pâte doit se décoller des parois sans être trop sèche. Et le robot continue de pétrir la pâte. Plus elle est mélangée, meilleure elle sera. J'attends en moyenne 15 à 20 minutes avant de faire taire le robot.

Ma pâte est réussie, prête à lever. Je pose un film en plastique sur le dessus de la cuve que je place dans un endroit légèrement humide, chaud et surtout à l'abri des courants d'air.

Au moins 2h plus tard, la pâte a bien levé. Je la travaille un peu, la coupe en 3 boules que je transforme en 3 longues ficelles. Mais pour quoi faire ? Une tresse ! Je tresse la pâte comme une natte et je dépose le tout dans un moule rond avec une tasse renversée au milieu (à la place du moule que je n'ai pas) ou dans un moule à cake. Inutile de beurrer le moule (sauf s'il est vieux et/ou plus du tout anti-adhésif) : la pâte contient assez de matières grasses. Je redépose le film plastique transparent sur le tout et j'attends quelques heures, le temps d'obtenir une belle brioche gonflée !

En principe, j'opère en 3 temps sur une journée. Je commence le matin par préparer ma pâte. Je laisse lever une première fois jusqu'à 12-14h. Et je laisse lever une seconde fois jusqu'à 18-19h. Et là cuisson 25 minutes à 180° C (le four aura été préchauffé 10 minutes à cette température) : je badigeonne au préalable le dessus de la brioche d'un jaune d'oeuf délayé dans quelques gouttes de lait avant d'y parsemer des pépites de sucre.

Cette brioche se conserve très bien 5 jours dans du papier aluminium. Encore un point positif !

On peut ajouter à la pâte des raisins secs (après la 1re levée) ou des pépites de chocolat (également après que la pâte ait levé une première fois, sinon la pâte lèvera moins bien). Le glaçage au sucre peut se faire à la sortie du four (mélange de sucre en poudre et d'eau badigeonné au pinceau).

On peut aussi réaliser de petites boules, des petits bonhommes, des étoiles, des brioches parisiennes (avec le chapeau : pour ce faire, il faut réaliser un pâton, faire un trou en bas du pâton pour y faire ressortir le haut du pâton et placer le tout dans un petit moule... sans schéma, j'ai l'impression de parler chinois, si vous avez besoin de précision, je me chargerai de photographier la manipulation, très simple) et tutti quanti !

Fondants au chocolat


Encore du chocolat ? On ne se refait pas... Ah que serait le monde des desserts sans le chocolat ? Décevant, un peu comme ces fondants au chocolat qui n'ont de fondants que leurs noms (admirez un peu cette transition). J'ai mes principes : pour moi, un fondant au chocolat se doit d'être fondant à coeur. Croûte cuite mais moelleuse, le fondant doit être encore un peu chaud et bien baveux au milieu. En fait, après avoir essayé moultes tentatives, la solution pour obtenir un coeur liquide consiste à glisser 2 carrés de chocolat entre 2 couches de pâte. C'est enfantin et ça ouvre plein de perspectives : pourquoi ne pas remplacer les 2 carrés de chocolat noir (fondant chocolat noir traditionnel) par 2 carrés de chocolat blanc (fondant bicolore), un petit morceau de barre "Mars" ou "Bounty", un "Mon Chéri", etc ? La surprise vaut le détour !
Les ingrédients du fondant au chocolat noir classique sont :

- 3 oeufs
- 80 g. de sucre
- 50 g. de beurre
- 1 c. à s. de farine
- 100 g. de chocolat + 8 carrés de chocolat

D'abord, je commence par préchauffer le four pendant 1/4 h à 250° C. Puis, je fais fondre le beurre et le chocolat au micro-ondes (pas longtemps sinon le chocolat cuit). Pendant ce temps, je mélange les oeufs (jaunes et blancs) et le sucre. J'ajoute la farine et incorpore le mélange fondu chocolat/beurre.

Je beurre et farine 4 ramequins, puis verse le 1/3 de la préparation dans le fond des ramequins. Je dépose sur la pâte et bien au milieu 2 carrés de chocolat que je recouvre avec le reste de la préparation. J'enfourne 10 minutes à 250° C. Et je les sors immédiatement du four une fois qu'ils sont cuits : en fait, les fondants continuent leur cuisson même sortis du four.

Je consomme les fondants tièdes, démoulés et accompagnés de crème anglaise.

mercredi 4 février 2009

Brownies


Pour inaugurer ce blog, voici une de mes recettes favorites, un classique absolument inratable, même lorsqu'on a l'esprit ailleurs et que les minutes sont comptées. Ces brownies sont délicieux et mettent tout le monde de bonne humeur. Fondants et chocolatés, c'est la noix de pécan qui achève de les rendre complètement irrésistibles... Un seul défaut : c'est ce que j'appelle le double effet brownies...

Mais trève de bavardages, voici les ingrédients nécessaires à la confection de ces brownies :

- 3 oeufs
- 150 g. de sucre
- 150 g. de beurre
- 50 g. de farine
- 200 g. de chocolat à cuire
- 100 g. de poudre d'amande
- 1 c. à s. de cannelle
- 100 g. de noix de pécan

La confection de l'appareil à brownies est simplissime. Faire fondre le chocolat et le beurre au micro-ondes (1 min 30 puissance maximale). Ajouter au mélange fondu le sucre, la cannelle, la farine, les oeufs, la poudre d'amande et les noix de pécan. Mélanger.

Verser la préparation dans un moule carré ou rectangulaire tapissé de papier sulfurisé (inutile de le beurrer, la pâte contient suffisamment de lipides et se détachera très facilement du papier). Enfourner dans un four préchauffé 10 min. à 210° C. Cuire 30 min à 210° C.

Laisser refroidir le gâteau avant de le démouler, de le découper en carrés plus ou moins réguliers selon votre degré de perfectionnisme et de le manger (des brownies chauds ne sont pas bons, je parle en connaissance de cause).

Pour déguster ces brownies, il faut être un chouïa patiente, le temps que les ingrédients s'imprègnent bien les uns des autres. Mais après... quelle explosion ! La fin justifie les moyens !